jeudi 15 mars 2007

Rapport soirée Gangz / Tigersushi au Showcase, Paris

Un vendredi récent, j’ai marché trois quarts d’heure sous la pluie au cœur de la nuit pour enfin voir Joakim mixer. Il devait le faire au Showcase, près du Grand Palais à Paris, pour une soirée « Gangz ». Un vendredi précédent, me faisant chier à Belleville, je m’étais dit « au moins, aux Champs-Elysées, les gens ont envie de s’amuser ». En fait, c’est plus compliqué.

A l’entrée du Showcase vers trois heures, une jeune femme faisait le tri. Elle disait à un groupe de cinq personnes d’entrer. A un groupe de trois personnes, elle faisait comprendre sans trop les regarder, avec une expression dédaigneuse mais modérée, qu’ils n’allaient pas entrer. J’ai avancé à l’intérieur en m’interrogeant sur les critères car rien pour moi ne distinguait les huit personnes les unes des autres. Une fois passé l’espace du vestiaire, rien pour moi ne distinguait les je ne sais combien ce centaines de personnes les unes des autres. Rien n’indiquait que ces centaines de personnes étaient plus cool, plus funky, plus belles, plus méritantes – ou quoi de plus, vraiment – que les trois personnes qui s’étaient fait tèj, dans un club qui n’était pas spécialement plein.

Des jeunes hommes et des jeunes femmes, en chemise et ce genre de trucs, se tenaient en grappes assises ou debout comme l’on se tient lors d’un entracte. L’entracte semblait durer toute la nuit. Le DJ devait être déçu de voir en face de lui quelques dizaines de danseurs seulement. Ce n’était pas Joakim ; je ne sais pas qui c’était, mais en entendant tel morceau d’ESG, je me suis dit que ce n’était pas lancé.

J’avais quelque chose autour du cou, un fanion aux armes de Créteil attaché avec un ruban. Cela devait me distinguer, car en le voyant de loin quelqu’un a cru que je faisais partie du personnel : « Je cherche Joakim, tu sais où il est ? »

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